Un encombrement des dents supérieures peut sembler facile à corriger par un simple alignement. Mais derrière cette apparente simplicité se cache souvent un piège : un décalage discret entre les mâchoires. Ce déséquilibre squelettique est la cause de l’encombrement. Le corriger est indispensable pour éviter les récidives et assurer un résultat stable.
1 - Avant et après traitement
L’encombrement dentaire visible peut donner l’impression d’un manque de place. En réalité, il s’agit d’une adaptation des dents à un léger décalage entre les arcades.
Le traitement doit donc tenir compte de cette étiologie. Cette approche individualisée, fondée sur un diagnostic précis, s’oppose aux traitements standardisés qui alignent les dents à l’aveugle, sans considérer l’origine réelle du déséquilibre — ce qui conduit fréquemment à des récidives ou à des échecs fonctionnels.
2 - Étapes du traitement
Cette séquence d’images illustre l’alignement progressif des dents, mais surtout la correction du décalage entre les deux arcades. Ce décalage était la véritable cause du désordre dentaire.
Le traitement a utilisé un mécanisme de glissement entre les arcades, grâce à des élastiques inter-arcades. Ce déplacement contrôlé a permis de rétablir la bonne relation entre mâchoire supérieure et inférieure.
Les dents n’étaient pas trop grosses : elles s’étaient simplement inclinées pour compenser le décalage. Une fois celui-ci corrigé, les dents ont retrouvé leur place naturellement, sans extraction.
3 - Evolution du visage avant et après traitement.
Le profil du patient s’est nettement amélioré au cours du traitement. Cette évolution est en grande partie liée à la croissance favorable de la mandibule, qui a été stimulée et guidée par le rétablissement d’une bonne occlusion entre les deux arcades.
Il faut particulièrement observer la position du menton sur les deux images de droite : plus avancé et mieux intégré dans le profil facial, signe que la mandibule a pu exprimer son potentiel de croissance dans de bonnes conditions
